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Heureux qui comme Ulysse...
25 juillet 2009

Le sentier des coupeurs de tetes

12Il y a comme un petit gout d'aventure quand on met ses pas dans ceux des coupeurs de tetes de Borneo. D'apres ce que nous dit le parc national de Gunung Mulu, les coupeurs de tetes empruntaient ce chemin pour aller faire des razzias dans les tribus voisines ; nous utiliserons les memes moyens de deplacement qu'eux : pirogue et marche.

34La pirogue a depuis ete munie d'un moteur hors-bord mais le faible niveau de l'eau impose aux passagers de descendre se faire masser la plante de pieds par les galets de la riviere et de pousser l'ambarcation.
Apres de la marche a plat dans la jungle, on atteint le camp ou l'on passera deux nuits et l'on se prepare a affronter la montee du lendemain aux "pinnacles".

56Le parc a la facheuse tendance a imposer un guide pour le moindre deplacement mais il se trouve que le guide (et le reste du groupe de 15 personnes) n'etait pas pret a l'heure dite. Il m'a revu quand je redescendais du sommet. C'est une belle montee en foret et dans des barres rocheuses equipees d'echelles et de passerelles. On debouche aux fameux "pinnacles" qui sont en fait de gros lapiaz qui dominent la foret.

7La foret s'etire mille metres plus bas, elle se reveille et le soleil la deshabille des derniers voiles de brume nocturne qui la couvrent.

8A cote du camp, la riviere offre une belle piscine naturelle ou nagent des sortes de truites. Christelle m'arrete a temps en me rappelant qu'on est dans un parc national ; j'etais sur le point de me fabriquer un filet avec ma moustiquaire pour ameliorer le diner.

9Le lendemain le piroguier nous rejoint en chemin et nous descendons la riviere pendant quatre heures. On alterne les 10passages calmes aux eaux profondes et les rapides ou il faut jouer de la pagaie et de la perche pour passer, voir porter/pousser l'ambarcation echouee sur les galets.


11Nous prendrons un repos merite dans une "longhouse", une maison communautaire ou vivent une centaine de personnes. Chaque famille se voit assigner une piece pour vivre et les habitants se retrouvent volontiers le long d'une galerie couverte qui court le long de la maison pour passer la soiree. L'occasion constater que les enfants d'ici, comme leurs copains de France, en redemandent quand on leur prend les mains pour leur faire faire l'avion (et que leurs meres, commes les meres francaises ont peur qu'on les balance contre le mur :-).

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