Boukhara
Boukhara a rayonné depuis le Xe siècle, elle fut le centre culturel et religieux de l'Asie centrale.
Au début du XXe siècle, les Russes sont venus convertir au communisme tous ces braves gens à coups de canon, endommageant sévèrement les édifices.
Les restaurations des années 1970 (quoi qu'un peu lourdes) ont rendu leur lustre aux mosquées et medrese de la vieille ville.
L'après-midi, tout le monde fuit la chaleur, les places sont désertées, les vendeurs des petits bazars somnolent devant leur échoppe. La vie reprend vers 17h mais le vent qui s'engouffre dans les ruelles apporte le souffle chaud du désert.
En péripherie de la ville, auprès d'un mosaulée, des ados font des courses de pédalo sur un étang boueux où malgré tout des enfants se baignent.
Le soir, le soleil poudre les murs de brique de la ville d'une couleur orangée, ce qui veut dire que c'est enfin l'heure de l'apéro.
Les vins locaux ne sont pas les meilleurs du monde. Ils ont adapté (avec un arrêt en Crimée) le cabernet-sauvignon et le riesling qu'ils assemblent avec des cépages locaux. Les blancs sont légers et secs et ils font des rouges plutot sucrés qui iraient bien avec un dessert au chocolat. Ca y est, ça me reprend!