Amou Daria

La région du Khorezm, au sud de la mer d'Aral a tiré sa richesse de la présence de l'Amou Daria dont l'eau donnait vie aux sables des déserts d'Asie centrale.
Son corridor de verdure était un point de passage évident pour les caravanes et permettait le développement du commerce.

Des cités ont prospéré là il y a 2000 ans, les murs d'argiles des fortifications se dressent encore aux portes du désert et dominent la plaine fertile.

Le vent, le sable et le soleil (ou les chaussures des touristes qui déambulent) finiront d'écrouler ces murs aujourd'hui fragiles. Le fleuve qui a apporté la richesse contribue parfois lors de ses crues à emporter quelques pans de temples ou de fortifications.

Les soviétiques ont presque déboisé toute la forêt primitive de la région pour développer la culture (écologiquement) destructrice du coton.

Seuls subsistent quelques hectares ou folâtrent gaiement des bambys et leurs mamans.