L'archipel des Whitsunday
La tradition veut que le chauffeur des bus Greyhound fasse des commentaires touristiques le long du parcours. L'arrivee sur Airlie Beach se passe de commentaires : eaux turquoises, marina remplie de voiliers avec les iles des Whitsunday qui affleurent a l'horizon, on sait pourquoi on est la.
Afin d'echapper aux hordes d'adulescents germano-britanniques qui partent en tours organises, nous mettons quelques pains de glace dans l'eski (la glaciaire), quelques vivres et chargeons le materiel de camping sur le bateau et nous voila parti pour quatre jours dans ces iles merveilleuses.
Tout n'est pas rose cependant : si ce n'est pas la saison de la meduse boite dont la piqure peut tuer, une de ses cousine est presente a longueur d'annee et peut rendre salement malade. Cela donne l'opportunite a tout un chacun de se promener sur la plage dans un elegant pyjama d'eau qui met si bien en valeur le palmipede.
La plage de Crayfish, ou nous montons la tente, est protegee du vent et des vagues par un petit cap rocheux et fait face a une vaste baie. Les fonds sont couverts de coraux de toutes formes et de toutes couleurs. C'est presque mieux qu'en Indonesie (il faudrait que je retourne verifier). Et entre deux baignade, les arbres de la plage offrent une ombre agreable pour tendre son hammac...
En campeurs prevoyants, nous avions une trousse d'aperitif d'urgence pour profiter du clair de lune et de la brise tiede de cette premiere soiree, berces par le bruits des vagues.
Notre bateau-taxi vient nous chercher apres deux jours pour nous emmener a Whitehaven, l'attraction locale, une plage de sable blanc de 10km ou les veaux descendus des betailleres de leurs tours organises viennent ruminer sur la plage en prenant soin de ne pas s'etaler sur plus de 50 metres. Ou alors en version luxe, en hydravion ou en helicoptere... mais personne ne se promene sur cette belle plage jusqu'a l'embouchure si charmante d'une petite riviere.