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Heureux qui comme Ulysse...
11 mai 2008

Léthargie yazdie

P1010718La ville de Yazd est coincée entre deux déserts. Ses ruelles tortueuses et ses murs de briques crues et de torchis sont écrasés de chaleur.

P1010731Lors de la visite de la mosquée à côté de notre hôtel, de charmantes jeunes filles nous abordent (toujours pour pratiquer l'anglais). Elles seront nos guides tout au long de cette journée.

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3De rares silhouettes vêtues de noir se faufilent le long des murs pour profiter des quelques centimètres d'ombre. Même Nano comprend très vite que toute tentative déplacée à l'encontre de ces jeunes filles très pieuses se soldera par une dénonciation et une flagellation en place publique. C'est la première fois que j'ai un contact avec cette frange conservatrice de la population, ravie de porter hijab et tchador. Difficile de comprendre ; la discussion se heurte vite au mur du Coran.

5Des hôtels ont été aménagés dans les vieilles demeures traditionnelles, autour d'une cour intérieure agrémentée d'un bassin. On se prélasse au frais, allongés sur des coussins, bercés par le bruit de l'eau, en attendant des heures plus fraîches pour visiter la ville.

6L'ambiance est indolante et l'on passe du temps à bavarder avec les gens rencontrés en route.

La particularité architecturale de Yazd consiste en ces tours du vent qui captent le moindre souffle d'air pour raffraîchir les maisons et aérer les citernes d'eau.

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Les fameuses roses iraniennes ouvrent leurs pétales dans les jardins des hôtels.

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